Les fruits frais aqueux, aliments à double tranchant !

Nous savons tous que les fruits et les légumes frais font partie d'une alimentation équilibrée et saine, car il sont nécessaires à la santé.
Ici je désire vous parler plus précisément des fruits frais aqueux tels que les pommes, poires, oranges, melon, pamplemousse, kiwis, tomates etc. Donc je  ne parle pas des fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes, cajous...) et des fruits amylacés (bananes et châtaigne).

Voyons donc en 1er lieu, quels peuvent être les risques d'une consommation insuffisante de ces fruits frais :
  • Carence en fibres, donc constipation,
  • Carences en vitamine C, et en flavonoïdes..
  • Athérosclérose et hémogliase (sang trop épais) avec risque de thrombose ou de maladies cardio vasculaires (AVC, infarctus,...)

S'il est vrai qu'actuellement la consommation globale de fruits et légumes est fréquemment insuffisante, la prise de conscience des risques liés à l'alimentation industrielle et raffinée ouvre malheureusement la porte à des doctrines alimentaires dangereuses, avec entre autres, une consommation excessive de fruits aqueux.

Il est bien sûr positif de vouloir changer son alimentation et faire la part belle aux végétaux, mais attention à ne pas  tomber dans les extrêmes. 
Car selon les nombreuses années d'expériences et d’observations (plus de 50 ans) de Robert Masson Naturopathe, un excès de fruits aqueux sur le long terme peut engendrer, chez certains individus  :
  • Déminéralisation, décalcification,
  • Micro poly caries sous l'émail,
  • Hypotension,
  • Sècheresses de la peau,
  • Hyperthyroidie, et hyposurrénalisme larvé,
  • Frilosité extrème, 
  • Fatigue chronique, 
  • Amaigrissement, 
  • Chutte immunitaire,
  • Baisse de la libido.
Il est donc indispensable d'adapter la consommation de fruits frais aqueux notamment en fonction de:
  • L'INDIVIDU, c'est à dire sa typologie ainsi que son mode de vie,
  • Du CLIMAT et de la SAISON.

Les fruits aqueux, outre le fait qu'ils nous apportent des vitamines, fibres, minéraux, arômes, merveilles de saveurs et de couleurs, ils nous apportent aussi des acides citriques, tartriques, maliques...

Ces acides sont éliminés par l'organisme afin de protéger le Ph sanguin, constante la plus protéger de du corps. Ils sont donc dans le meilleur des cas parfaitement comburés en gaz carbonique et en eau. Cela est possible : 
  • Chez les individus qui réalisent parfaitement ces oxydations. Ils sont sthénique et résistant au froid, et souvent, mais pas systématiquement, de tempérament dit sanguin, de forte corpulence (sans forcement un excès de poids), et le teint mate. Ces individus, Robert Masson les a nommé acido-neutralisants par oxydation
  • Chez les individus dont le sommeil est bon et réparateur, et dont le métier sollicite plus le physique et que le mental.
  • En climat chaud ou l'été, là où la nature nous donne à profusion les fruits. En effet, en climat ou saison froide, l'organisme combure très mal ces acides des fruits.
  • De préférence l'après midi, qui correspond beaucoup mieux aux besoins physiologiques, car le matin les possibilités d'oxydations des acides fruitariens sont réduites.
C'est dans ces conditions que les fruits aqueux donnent tous leurs bénéfices sans être le vecteur d'aucune nuisance !

A l'inverse, ces acides sont peu oxydés :
  • Chez les individus souvent frileux de nature et souvent fatigable. Ils sont souvent, mais pas toujours, pâle et longiligne. Chez ces personnes, l'organisme va donner ces minéraux (calcium, magnésium, potassium) pour neutraliser les acides, et créer des sels (citrate de magnésium, citrate de calcium...)  qui seront éliminés par les voies urinaires. Cette protection est fait pour éviter toute variation du PH sanguin qui ainsi reste invariable à 7, 35, mais l'organisme se décalcifie. Ces individus, Robert Masson les a nommé acido-neutralisant par spoliation minérale.
  • Chez les individus qui dorment peu, vivent à 100km/h, manquent d'exercices physiques, sont stressés, et qui ont un métier où le mental est beaucoup plus sollicité que le physique. Pourquoi? car tout ceci entraine un épuisement psycho-neuro-endocrinien, dont un des effets est la diminution des capacités organiques d'oxydations des acides fruitariens.
  • Enfin, en climat froid ou en saison froide. Les acides seront à ce moment là éliminés en partie aux muqueuses ORL et pulmonaires faisant le lit des infections...
Dans ces cas là, la quantité de fruit frais ne doit pas dépasser 100 g l'hiver et 150 à 200 g  l'été.
Il sera par contre indispensable de consommer une crudité de légumes aux repas du midi et du soir, pour l'apport en vitamine C et en fibres, et une portion de légumes cuits. 
En hiver, si la frilosité est importante, la crudité pourra être prise de préférence en milieu de repas, afin d'éviter le refroidissement de l'organisme, le ralentissement digestif, ainsi qu'une perte d’énergie.
Pour terminer, soyez vigilant également quand à la consommation de jus de fruits chez les bébés. Cela risque de provoquer maux de ventre, coliques, infections ORL à répétition, pleurs incessants et diarrhées...
Car si l'on donne 10 cl de jus d'orange à un bébé de 5 kg, en proportion c'est comme si un adulte de 75 kg en buvais d'une seule traite 1,5 litre !! no coment ...


Ici nous remarquons donc très bien l'importance de l'individualisation dans l'alimentation.
Il n'existe pas une seule bonne façon de manger qui correspondrait parfaitement à chacun de nous...

Mais de grâce, après cette lecture, ne vous mettez pas diaboliser les fruits! 
La première chose à faire serait de suivre les saisons, et d'adapter votre consommation de fruits en fonction de ce que la nature nous donne...
Et si toutefois vous avez besoin d'une aide plus personnelle, votre naturopathe est là ;-)

Prenez soin de vous, vous êtes précieux !

Sources : Diététique de l'Expérience Robert Masson / Edition Trédaniel éditeur

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