Les légumes et les fruits sont de véritables joyaux de la nature. Concentrés en nutriments essentiels, ils sont une excellente source de vitamines, de fibres, d'antioxydants, indispensables pour le bon déroulement de réactions biochimiques qui se produisent dans le corps.
Les fruits et légumes peuvent donc contribuer à :
- diminuer les risques de cancers, de maladies du coeur, de l'hypertension ou le diabète,
- améliorer le transit intestinal, en prévenant la constipation et en réduisant les risques de développer des maladies intestinales ou un cancer du côlon.
- conserver des os solides,
- favoriser un poids santé, car riches en eau et faibles en calories (surtout pour les légumes, n'oublions pas que les fruits sont plus riches en glucides !)
De ce fait, il est recommandé, chaque jour, de leur faire une place de choix dans notre assiette.
Cependant, est-il possible que la recommandation du PNNS "5 fruits et légumes par jour", ne s'adapte pas à toutes les personnes ?
(Je parle bien sûr ici de personnes en bonne santé, car ces "recommandations" sont toujours données pour une population en santé. En cas de pathologie, quelle qu'elle soit, il y a toujours une adaptation, que ce soit avec l'apport en fruits et légumes ou pour tous les autres aliments).
C'est ce que je vais vous démontrer ici !
Je ne le répèterai jamais assez : nous sommes tous différents !
En nutrition rien n'est donc systématique, car ce qui sera bon pour l'un, peut se révéler nocif pour l'autre ...
Prenons le cas d’un homme d’1.75 m pour 95 kg. Malgré son embonpoint, il présente une excellente vitalité, n’ayant jamais froid même en hiver. Dans son cas, s’il augmente sa consommation de fruits et légumes, cela entraînera une diminution de sa consommation d’aliments riches (glucides, corps gras, charcuterie et autres aliments protéiques). Cela aura pour bénéfices d’accélérer son transit, de favoriser l’amincissement, et d’augmenter les apports en polyphénols protecteurs vasculaires.
De plus, vis à vis de sa typologie, les acides contenus dans les fruits seront parfaitement oxydés par son organisme en gaz carbonique et en eau. Cet homme fait partie des acido-neutralisant par oxydation, comme l'a nommé Robert Masson.
Prenons maintenant le cas d’une femme d’1.65 m pour 50 kg, amaigrie et fatigable, supportant mal la chaleur de l’été accélérant son transit, et le froid de l’hiver, augmentant sa frilosité. Les examens cliniques de cette femme sont normaux mais elle présente ce qu’on appelle une dystonie neurovégétative, très représentée dans notre société aujourd'hui.
Chez elle, l’augmentation de sa consommation de fruits et de légumes diminuera parallèlement sa consommation d’aliments glucidiques et protidiques, accentuant son amaigrissement, majoré par un transit intestinal accéléré avec l’apport de fibres supplémentaires...
Sa consommation de fruits sera catastrophique pour elle surtout en hiver, car les acides des fruits seront peu oxydés, et l’organisme les neutralisera en donnant ses bases minérales (calcium, potassium, magnésium…), entraînant une déminéralisation générale.
Cette femme fait partie des acido-neutralisant par spoliation minérale comme l'a nommé Robert Masson.
Les résultats de la consommation augmentée de fruits seront donc une frilosité accentuée, une déminéralisation, une chute immunitaire avec sensibilité extrême aux rhumes, et toutes infections ORL où le froid joue son rôle majeur. Cela n’est pas anodin !!
Pour conclure, les fruits et légumes frais de saison et bio sont excellents pour notre santé, mais il est indispensable d’adapter les quantités, en fonction de notre vitalité, notre mode de vie, et notre typologie, afin de ne pas entraver la santé !
Prenez-soin de vous, vous êtes précieux !
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